Gouli
Vous ne pouvez pas ouvrir un livre sans apprendre quelque chose. Confucius
25 août 2014
Des mois voire des années
Des mois voire des années que je n'ai plus rien publié sur mon blog. J'en lit encore quelques uns. J'aimais et j'aime encore lire celui de Tambour Major qui est parti vivre au Canada avec son copain, celui de Tto et de son Zolimari. J'ai complètement changé de vie. Après un AVC, j'ai quitté l'Alsace et je vis désormais en Lorraine auprès de ma famille. Mon copain vit encore en Alsace. Je suis en invalidité et je ne travaille plus. La seule activité qui m'enchante et que je fais avec énormément de plaisir est de faire faire les devoirs aux gamins après l'école. J'ai la chance de vivre en France où nous avons un système social qui me permet d'avoir suffisamment de ressources pour vivre. L'envie d'écrire me titillait depuis plusieurs mois. La mode des blogs est largement passée mais c'est aussi pour moi que je le fais.
15 mars 2011
La photo du mois
Chaque mois, les blogueurs qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Ce mois-ci, le thème retenu est : Sur les murs.
Quand j'ai vu le thême choisi, j'ai tout de suite pensé à cette maison de Kaysersberg tagée depuis plusieurs siècles:
Toutes les façades des cathédrales étaient peintes. Le retable d'Issenheim, joyau du musée des Unterlinden de Colmar est en fait la bible racontée en images pour les manants ne sachant ni lire ni écrire. Il était installé dans l'église et on tournait les panneaux au fur et à mesure de l'année liturgique.
J'imagine que cette peinture sur les murs était de la même inspiration.
Et si vous voulez aller voir ce que le thème de ce mois ci à inspiré chez les autres, c'est par là:
Alice, Anne, blogoth67, Caro, Caro[line], Caroline, Céliano, Céline, Céline in Paris, Chouchou, Clara, Claude, Cynthia, Damien, Danièle, Doremi, Doréus, Dorydee, Ennairam, Fabienne, François, Frankonork, Genki, Gilsoub, Godnat, Gouli,Grignette, Guillaume, Jo Ann, L'azimutée, Mandy, Marie, Marion, 4 petits suisses dans un bol de riz, Nathalie, Nolwenn, Olivier, Sébastien, Shandara, Sophie, Stéphane, Tambour Major, Tania, Thib, Véronique, Virginie, Viviane, D&G et 100driiine.
Ce mois-ci, le thème retenu est : Sur les murs.
Quand j'ai vu le thême choisi, j'ai tout de suite pensé à cette maison de Kaysersberg tagée depuis plusieurs siècles:
La voici en entier quand elle est fleurie et verdoyante:
(La deuxième photo ayant été prise avec mon téléphone n'est pas d'une grande qualité)Toutes les façades des cathédrales étaient peintes. Le retable d'Issenheim, joyau du musée des Unterlinden de Colmar est en fait la bible racontée en images pour les manants ne sachant ni lire ni écrire. Il était installé dans l'église et on tournait les panneaux au fur et à mesure de l'année liturgique.
J'imagine que cette peinture sur les murs était de la même inspiration.
Et si vous voulez aller voir ce que le thème de ce mois ci à inspiré chez les autres, c'est par là:
Alice, Anne, blogoth67, Caro, Caro[line], Caroline, Céliano, Céline, Céline in Paris, Chouchou, Clara, Claude, Cynthia, Damien, Danièle, Doremi, Doréus, Dorydee, Ennairam, Fabienne, François, Frankonork, Genki, Gilsoub, Godnat, Gouli,Grignette, Guillaume, Jo Ann, L'azimutée, Mandy, Marie, Marion, 4 petits suisses dans un bol de riz, Nathalie, Nolwenn, Olivier, Sébastien, Shandara, Sophie, Stéphane, Tambour Major, Tania, Thib, Véronique, Virginie, Viviane, D&G et 100driiine.
12 mars 2011
Japon
Je pensais ce pays posé et conscient des risques qu'il courait et était à même de résoudre ses problèmes quant à la technologie nucléaire. Je m'apercois qu'il n'en est rien et j'ai peur pour les gens habitant à côté des centrales incriminées. La radioactivité est sournoise et cachée. Je m'occupe des sources radioactives du site où je travaille. Elles ont une très faible activité et même si l'administration m'ennuye (je suis poli) par des réglementations totalement débiles, leur activité est très très loin de ce que peux émettre une centrale nucléaire. J'espère que les techniciens de la centrale incriminée au Japon arriveront à maitriser leurs problèmes, mais j'ai tout de même peur.
10 mars 2011
Panem et circenses.
S’il y a bien une chose qui m’horripile, c’est le foot. Quand je suis chez moi, j’écoute beaucoup la radio. Je ne connais pas exactement quelle est la durée accordée au foot sur les radios généralistes mais elle doit être phénoménale. Comme tout bon prof de sport de mon époque, les heures de sport en terminale étaient consacrées pour moitié au cross et pour l’autre au foot. Une fois par trimestre il nous faisait sauter en hauteur pour nous donner une note. Pendant que le prof nous envoyait courir, il lisait son journal dans sa voiture et après il nous donnait un ballon. J’ai toujours été nul en sport et encore plus en foot. On me mettait arrière et au bout d’un quart d’heure, je sortais du terrain car j’en avais marre. A voir tous ces petits cons de joueurs de 1ère division bourrés de frics roulant en grosse bagnole de sport ou en gros 4X4 allant aux putes de luxe, mineures de surcroît cela me dégoute encore plus. Quand on voit ce qui s’est passé en Afrique du Sud, j’aurais viré toute cette racaille, mais le malheur est que la fédération est encore plus pourrie. J’ai nettement plus d’admiration pour les autres sports particulièrement pour les athlètes qui malgré leur salaire de misère font des exploits. J’admire particulièrement les perchistes. Je trouve ce sport magnifique et en plus il fait de beaux bébés. N’est-ce pas…
9 mars 2011
5 mars 2011
Copain
J'ai un collègue de boulot avec qui je m'entends à merveille. Moi qui suis plutôt timide et réservé, je reste distant avec toutes les personnes que je côtoie, je garde le vouvoiement par exemple, alors que lui-même si il est toujours poli a vite fait de les tutoyer et être direct avec eux. Il est très apprécié de tout le monde dans l'usine (moi aussi), car il fait toujours son travail à merveille en essayant de contenter tout le monde. Je crois que c'est devenu un vrai "ami" et je crois que des vrais "amis", je les compte sur les doigts de la main. Et comme il est en train de retaper un appartement qu'il loue, il m'a demandé de l'aider. Aujourd'hui j'ai passé quatre heures à trimballer des gravats dans des seaux au milieu de la poussière et cela m'a fait le plus grand bien tant au niveau physique qu'au niveau psychique. Je n'ai pas beaucoup vu le soleil magnifique et le ciel bleu qui régnait par chez moi mais ce sera pour demain. Même si j'ai quelques courbatures, je suis content de ma journée et c'est l'essentiel.
3 mars 2011
Spleen
On a tous des hauts et des bas dans la vie. En ce moment, je crois que je touche le fond.
Au boulot c’est le calme plat. Comme je travaille au bureau d’études de mon entreprise et qu’il y a très peu d’études à faire car il n’y a pas d’investissements pour le moment, je m’ennuie tout seul dans un bureau de 72 M2 qui en des temps plus propices était occupé par 4 personnes. Je passe mon temps à faire des bricoles pas intéressantes pour le travail et à lire les blogs sur Internet quand le logiciel de flicage me permet leur accès. Je zone sur les Tumblr de photos de mecs plus ou moins dévêtus. Je bois des litres d’eau pour tuer le temps. Je prépare les messages que je vais publier sur mon blog.
A la maison, même si j’arrive à avoir le courage de cuisiner, de faire un peu de lessive et de ménage, je me traîne. Mon balcon est dans un état déplorable. Je devrais l’aménager pour pouvoir y ranger tout mon matériel de jardinage et celui-ci traîne en vrac sur les carrelages. J’avais pour projet de faire refaire ma salle de bains au printemps et je n’ai encore rien relancé des devis que j’avais eu à l’automne. J’ai en vrac de la lessive pas repassée. J’ai des tonnes de paperasse à trier. Quand je prends un jour de RTT en prévoyant plein de choses à faire, si j’en fais le dixième c’est bien le maximum. Je passe des heures entières à zoner sur Internet au lieu de me bouger le cul et de faire un peu de sport. Le soir, je m’endors devant la télé et à 5 heures du matin, je suis réveillé. J’ai dix bouquins que j’ai commencé à lire et j’ai à peine le courage de feuilleter des magazines couverts de photos de beaux mecs en maillot de bain.
La grosse maison familiale est en train de se délabrer à une vitesse « Grand V » car elle n’est plus habitée. La toiture est bonne à refaire. Suite à une émission télé, on vient de découvrir qu’une partie de la cave était attaquée par la mérule et qu’il faudra faire un traitement lourd. Mes parents qui ne jetaient absolument rien nous ont laissé un bric-à-brac pas possible et même si nous avons déjà beaucoup vidé, il en reste encore pas mal. Quand on s’y rend, ce n’est pas par convivialité puisqu’on passe son temps à bosser comme des malades pour entretenir les 22 ares de terrain qu’il y a autour. On se pose la question de la vendre, mais certaines de mes sœurs sont réticentes et le marché de l’immobilier n’est pas florissant dans le village où elle se trouve. J’ai pour ma part dans cette maison un atelier avec une machine à bois et plein d’outils et je me demande ce que je vais pouvoir en faire. Je me pose la question de tout liquider ou d’acheter ou de louer un hangar par chez moi.
J’espère que je vais aller mieux. Il faut que je me bouge. J’ai plein de pistes dans la tête mais je ne les exploite pas. Et comme je suis un peu poète (Merci au vieux marianiste qui m’a inculqué quelques poésies pendant mon lycée) je vous livre Baudelaire :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Et j'avais plein de photos accompagnant ce poème que je vous épargne.
Au boulot c’est le calme plat. Comme je travaille au bureau d’études de mon entreprise et qu’il y a très peu d’études à faire car il n’y a pas d’investissements pour le moment, je m’ennuie tout seul dans un bureau de 72 M2 qui en des temps plus propices était occupé par 4 personnes. Je passe mon temps à faire des bricoles pas intéressantes pour le travail et à lire les blogs sur Internet quand le logiciel de flicage me permet leur accès. Je zone sur les Tumblr de photos de mecs plus ou moins dévêtus. Je bois des litres d’eau pour tuer le temps. Je prépare les messages que je vais publier sur mon blog.
A la maison, même si j’arrive à avoir le courage de cuisiner, de faire un peu de lessive et de ménage, je me traîne. Mon balcon est dans un état déplorable. Je devrais l’aménager pour pouvoir y ranger tout mon matériel de jardinage et celui-ci traîne en vrac sur les carrelages. J’avais pour projet de faire refaire ma salle de bains au printemps et je n’ai encore rien relancé des devis que j’avais eu à l’automne. J’ai en vrac de la lessive pas repassée. J’ai des tonnes de paperasse à trier. Quand je prends un jour de RTT en prévoyant plein de choses à faire, si j’en fais le dixième c’est bien le maximum. Je passe des heures entières à zoner sur Internet au lieu de me bouger le cul et de faire un peu de sport. Le soir, je m’endors devant la télé et à 5 heures du matin, je suis réveillé. J’ai dix bouquins que j’ai commencé à lire et j’ai à peine le courage de feuilleter des magazines couverts de photos de beaux mecs en maillot de bain.
La grosse maison familiale est en train de se délabrer à une vitesse « Grand V » car elle n’est plus habitée. La toiture est bonne à refaire. Suite à une émission télé, on vient de découvrir qu’une partie de la cave était attaquée par la mérule et qu’il faudra faire un traitement lourd. Mes parents qui ne jetaient absolument rien nous ont laissé un bric-à-brac pas possible et même si nous avons déjà beaucoup vidé, il en reste encore pas mal. Quand on s’y rend, ce n’est pas par convivialité puisqu’on passe son temps à bosser comme des malades pour entretenir les 22 ares de terrain qu’il y a autour. On se pose la question de la vendre, mais certaines de mes sœurs sont réticentes et le marché de l’immobilier n’est pas florissant dans le village où elle se trouve. J’ai pour ma part dans cette maison un atelier avec une machine à bois et plein d’outils et je me demande ce que je vais pouvoir en faire. Je me pose la question de tout liquider ou d’acheter ou de louer un hangar par chez moi.
J’espère que je vais aller mieux. Il faut que je me bouge. J’ai plein de pistes dans la tête mais je ne les exploite pas. Et comme je suis un peu poète (Merci au vieux marianiste qui m’a inculqué quelques poésies pendant mon lycée) je vous livre Baudelaire :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Et j'avais plein de photos accompagnant ce poème que je vous épargne.
2 mars 2011
Printemps?
Comme je n'ai pas trop le moral en ce moment, j'ai été content de voir le ciel de cette journée. Dans mon petit village alsacien en partant travailler cet après midi, j'ai pris cette photo:
Vivement le printemps.
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