9 oct. 2010

Une fois par moi

Aujourd'hui c'est par .
Merci à elle , lui , lui , lui , lui et lui pour m'avoir indirectement aidé à écrire ce post et entre temps j'ai eu droit à la suite des histoires  et .

8 oct. 2010

Jardinage

Aujourd'hui je me la joue Nigloo. J'habite dans un appartement au 2ème étage d'un petit immeuble et j'ai la chance d'avoir un grand balcon de 12 mètres carrés orienté plein sud. Celà me permet de cultiver un tas de plantes dans des pots.J'ai un pied de vigne, des pieds de tomates, du basilic, du persil, des fraisiers, du thym, des fleurs et en bon alsacien des jardinières de geraniums sur la balustrade. Les récoltes ne sont pas toujours à la hauteur, mais j'aime bien. Je garde un côté très terrien. J'ai toujours trié mes déchets (verre, bouteilles plastiques, bouchons, métal, carton et papier) et lorsque la communauté de communes dont mon village fait partie a largement durci la collecte des ordures ménagères,j'ai installé ceci:



Kezako me direz vous ? Il s'agit d'un composteur à lombrics. Je l'ai installé l'année dernière en mai. C'est un modèle australien. Dans ce composteur, je mets les épluchures de légumes, les filtres à café, un peu de carton, l'essuie tout, les déchets végétaux de mes plantes. Il est composé de 3 plateaux perforés. Les vers au départ dans le plateau du bas montent au fur et à mesure qu'ils mangent dans le plateau suivant. Du robinet sort un jus noir qui est un engrais liquide très concentré. Il a eu du mal de démarrer, mais maintenant il semble fonctionner à merveille. J'ai récupéré dans le premier plateau et dans le fond du pied un compost très noir et très fin. J'ai été étonné de la quantité de vers qu'il contenait et j'ai du y aller à la main pour trier les vers restants du terreau. J'ai appris que les lombrics étaient hermaphrodites et se reproduisaient en s'accouplant tête bêche disposant d'un organe génital "masculin" à un bout et d'un organe génital "féminin" à l'autre. 69 année érotique. En fait, je dois être le blogueur vivant en appartement qui possède le plus grand nombre d'animaux domestiques même si ils ne sont pas très calins. La suite sera  car comme demain nous sommes le 9, c'est à mon tour.

6 oct. 2010

Les 5 incommodités du blogueur

Bien qu’étant jeune blogueur mais pas jeune homme, je vais essayer de répondre à Tambour Major qui m’a tagué dans une chaîne demandant les 5 incommodités du bloggeur.


1  Le sentiment de nullité : Quand je lis certains bloggeurs (le taggeur en fait partie), je suis ébahi par le style de l’écriture, la fluidité, la longueur du texte, le plaisir de sa lecture. Je n’ai jamais été un littéraire et j’admire leur prose et parfois leurs vers. Il y a une chose qui ne trompe pas. J’ai reproduit sur mon blog les travers que j’utilisais lorsque je devais rendre un devoir de français ou de philosophie lors de ma scolarité. J’écrivais très gros pour coucher 3 pages sur le papier. J’utilise une grosse police de caractères pour meubler. On ne se refait pas.

2  La page blanche : Même si je considère mon blog comme un défouloir et un amusement , j’aime bien y coucher un peu de ma personnalité. Certains jours, je n’ai aucune idée de ce que je pourrais raconter. Et certains posts doivent être franchement ininteressants.


3 La grammaire et l’orthographe : J’essaie de faire le moins de fautes possibles. Ayant toujours travaillé dans la technique, je ne me suis jamais trop embarrassé des règles grammaticales et orthographiques même si globalement je reçois dans mon travail des mails venant de supérieurs largement plus illisibles que les miens.

  
4 Les phrases alambiquées : Je crois que je couche sur le papier ce qui sort de mon cerveau sur l’instant. J’ai remarqué que la parenthèse fait partie de mon blog , tellement tout ce que j'écris vient de façon saccadée et doit être corrigé à la relecture.

5 La photo qui va bien : Je prend des photos soit avec mon téléphone, soit avec un très vieil appareil photo numérique et franchement certaines que j’ai posté ne doivent pas être de qualités.

Comme je suis gentil, comme Christophe, je ne vais pas infliger le supplice de ce post à d’autres. Mais bon, Tambour Major, si il n’existait pas, il faudrait l’inventer.

5 oct. 2010

Strasbourg

Strasbourg est la métropole de la région où je vis, Strasbourg est (en théorie) la capitale de l'Europe avec nos amis de Bruxelles. Strasbourg est la ville où est née ma maman qui y a vécu sa jeunesse. Strasbourg c'est ma grand mère qui a fait ses études en allemand, qui était modiste dans les années vingt (de l'autre siècle), qui me racontait les nuits de travail à coudre des petits oiseaux sur les chapeaux des bourgeoises pour la fête de Pâques. Strasbourg, c'est la ville où mon arrière grand père, comptable à l'arsenal distribuait la paie en liquide à des milliers d'employés. Strasbourg, c'est la ville où le "juif errant" était accueilli par la communauté et petit à petit s'en sortait. Strasbourg, c'est la ville où pendant que les protestants fétaient la mort du Christ le Vendredi Saint, les catholiques faisaient "Osterputz": le nettoyage de Printemps en attendant la fête du dimanche suivant. Strasbourg, c'est la ville cosmopolite par excellence. C'est encore le cas j'espère même si ses habitants viennent de beaucoup plus loin. Mais Strasbourg, c'est pour moi sa cathédrale. Je n'ai pas souvenir d'être allé à Strasbourg sans jamais m'y être rendu. C'est un phare de la ville. Une flêche visible de partout qui fait s'élever, je l'espère, la grandeur de l'homme. Ce sont des milliers de tailleurs de pierre qui ont tissé sa dentelle pendant des siècles pour glorifier Dieu. J'imagine que ce Dieu est le même pour tous les humains.




Et dans le vitrail du coeur de la cathédrale, il y a comme un indice qui montre que même si à l'époque la signification biblique était évidente, elle est encore d'actualité de nos jours. Et j'ose espérer qu'elle le sera pour l'homme, allez un indice: Pas pour les technocrates.


(J'ai pris ces photos aujourd'hui la qualité est ce qu'elle est. Le mieux est de venir y faire un tour)


4 oct. 2010

Gentillesse

Ce soir, mon copain est passé en coup de vent (mais avec un bouquet de fleurs et une bouteille de Champagne) car il doit aller à une réunion de maitres d'hotel dans le coin. Il m'a épaté à la facon dont il a mis une cravate et une pince à cravate. Je lui ai donné les clefs, car il dort chez moi. Demain c'est virée à Strasbourg. On connait quelques restos.

3 oct. 2010

Politique

Aujourd'hui, je suis tombé par hasard sur le journal de France2 en allant faire ma petite sieste dominicale comme j'aime à le faire. Les invités étaient Carole Bouquet, Laurent Fabius et Raphaël. Je me suis pâmé devant l'intelligence des 3 dans leur réponse à une fameuse circulaire récente du ministère de l'Intérieur. Ils resplendissaient d'intelligence et de beauté. Ma sensibilité fait que c'est le troisième qui me faisait le plus vibrer même si le cameraman a surtout fait des gros plans sur Carole. Celà m'a donné envie de vous livrer le texte que j'ai trouvé dans le bulletin paroissial de la communauté où j'habite.


Le 12 juin 1867, Gustave Flaubert a écrit à George Sand


"Je me suis pâmé, il y a huit Jours, devant un campement de bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre. C'est la haine qu'on porte au bédouin, à l'hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.»


Volume 3 de la Correspondance, Pléiade, p 653 654.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...