5 mars 2011

Copain

J'ai un collègue de boulot avec qui je m'entends à merveille. Moi qui suis plutôt timide et réservé, je reste distant avec toutes les personnes que je côtoie, je garde le vouvoiement par exemple, alors que lui-même si il est toujours poli a vite fait de les tutoyer et être direct avec eux. Il est très apprécié de tout le monde dans l'usine (moi aussi), car il fait toujours son travail à merveille en essayant de contenter tout le monde. Je crois que c'est devenu un vrai "ami" et je crois que des vrais "amis", je les compte sur les doigts de la main. Et comme il est en train de retaper un appartement qu'il loue, il m'a demandé de l'aider. Aujourd'hui j'ai passé quatre heures à trimballer des gravats dans des seaux au milieu de la poussière et cela m'a fait le plus grand bien tant au niveau physique qu'au niveau psychique. Je n'ai pas beaucoup vu le soleil magnifique et le ciel bleu qui régnait par chez moi mais ce sera pour demain. Même si j'ai quelques courbatures, je suis content de ma journée et c'est l'essentiel.

3 mars 2011

Spleen

On a tous des hauts et des bas dans la vie. En ce moment, je crois que je touche le fond.

Au boulot c’est le calme plat. Comme je travaille au bureau d’études de mon entreprise et qu’il y a très peu d’études à faire car il n’y a pas d’investissements pour le moment, je m’ennuie tout seul dans un bureau de 72 M2 qui en des temps plus propices était occupé par 4 personnes. Je passe mon temps à faire des bricoles pas intéressantes pour le travail et à lire les blogs sur Internet quand le logiciel de flicage me permet leur accès. Je zone sur les Tumblr de photos de mecs plus ou moins dévêtus. Je bois des litres d’eau pour tuer le temps. Je prépare les messages que je vais publier sur mon blog.
A la maison, même si j’arrive à avoir le courage de cuisiner, de faire un peu de lessive et de ménage, je me traîne. Mon balcon est dans un état déplorable. Je devrais l’aménager pour pouvoir y ranger tout mon matériel de jardinage et celui-ci traîne en vrac sur les carrelages. J’avais pour projet de faire refaire ma salle de bains au printemps et je n’ai encore rien relancé des devis que j’avais eu à l’automne. J’ai en vrac de la lessive pas repassée. J’ai des tonnes de paperasse à trier. Quand je prends un jour de RTT en prévoyant plein de choses à faire, si j’en fais le dixième c’est bien le maximum. Je passe des heures entières à zoner sur Internet au lieu de me bouger le cul et de faire un peu de sport. Le soir, je m’endors devant la télé et à 5 heures du matin, je suis réveillé. J’ai dix bouquins que j’ai commencé à lire et j’ai à peine le courage de feuilleter des magazines couverts de photos de beaux mecs en maillot de bain.
La grosse maison familiale est en train de se délabrer à une vitesse « Grand V » car elle n’est plus habitée. La toiture est bonne à refaire. Suite à une émission télé, on vient de découvrir qu’une partie de la cave était attaquée par la mérule et qu’il faudra faire un traitement lourd. Mes parents qui ne jetaient absolument rien nous ont laissé un bric-à-brac pas possible et même si nous avons déjà beaucoup vidé, il en reste encore pas mal. Quand on s’y rend, ce n’est pas par convivialité puisqu’on passe son temps à bosser comme des malades pour entretenir les 22 ares de terrain qu’il y a autour. On se pose la question de la vendre, mais certaines de mes sœurs sont réticentes et le marché de l’immobilier n’est pas florissant dans le village où elle se trouve. J’ai pour ma part dans cette maison un atelier avec une machine à bois et plein d’outils et je me demande ce que je vais pouvoir en faire. Je me pose la question de tout liquider ou d’acheter ou de louer un hangar par chez moi.
J’espère que je vais aller mieux. Il faut que je me bouge. J’ai plein de pistes dans la tête mais je ne les exploite pas. Et comme je suis un peu poète (Merci au vieux marianiste qui m’a inculqué quelques poésies pendant mon lycée) je vous livre Baudelaire :


Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;


Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;


Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,


Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Et j'avais plein de photos accompagnant ce poème que je vous épargne.

2 mars 2011

Printemps?

Comme je n'ai pas trop le moral en ce moment, j'ai été content de voir le ciel de cette journée. Dans mon petit village alsacien en partant travailler cet après midi, j'ai pris cette photo:


Vivement le printemps.

27 févr. 2011

Petit plaisir

Comme souvent le samedi après midi, je vais me balader en ville histoire de compléter mon appartement avec des objets totalement inutiles mais si indispensables. J’aime aussi mâter la gente masculine qui fréquente mes magasins préférés. Et en le voyant, j’ai pensé à lui et à lui (Attention, c'est du lourd que je poste), car je suis sûr qu’il les aurait battu à plat de couture quant à la taille. Il errait dans la FNAC ne sachant pas trop quoi chercher. Cheveux noirs, yeux noirs, barbe de 3 jours, vêtements de très bon goût en clair, une beauté en miniature.
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